Les 9, 10 et 11 mai 2025, l’Union des Patrons de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI), première faitière des patrons des médias en lignes pour la promotion et la défense des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire était dans la ville touristique d’Assouindé, dans la commune d’Assinie-Mafia dans le cadre un séminaire. A cet effet, deux thèmes étaient à l’ordre jour.
Le premier thème animé par Alafé Wakili, un nom très connu dans le milieu des médias en Côte d’Ivoire était « Contribution des patrons de presse en ligne pour des élections apaisées. » Pour le patron de l’intelligent d’Abidjan, qui s’est inspiré de deux écrits, l’un du doyen Yao Noël et d’un autre journaliste ivoirien appelant à des écrits patriotiques, a dit que cela devait permettre aux patrons de la presse en ligne de situer leur responsabilité.
Pour le paneliste, Alafé Wakili qui avait à ses côtés, Zohoré Lassane, président du Groupement des éditeurs de presse en Côte d’Ivoire (GEPCI), invité de l’UPLCI, il faut beaucoup faire attention aux Fake news. Il faut, quelle que soit la ligne éditoriale, faire attention aux écrits sur les réseaux sociaux. Parce qu’il est question de savoir que les responsabilités des patrons sont engagées. « Chacun doit faire en sorte qu’avec ce qu’on a vécu en 2010, 2011, on ne franchisse pas la ligne rouge », a averti le président Zohoré.
Pour le panéliste, Alafé, le combat contre les Fake news est un combat citoyen, un combat des journalistes et un combat existentiel. « C’est une question de vie et de mort. Tu es citoyen, tu dois combattre les Fake news, tu es journaliste, il faut combattre davantage les Fake news.
Les journalistes doivent pouvoir se surpasser et appliquer la déontologie », a précisé le conférencier pour qui, les journalistes doivent pouvoir, simplement faire leur travail en évitant « d’être trop kpakpato. Ne pas faire plus qu’il le faut. » Pour lui, il faut éviter de livrer la profession du journalisme à la merci des hommes politiques, même s’ils financent les médias. Le journaliste doit pouvoir respecter sa profession et se faire respecter.
Dans la même veine, le président du GEPCI a proposé que soit mis en place un service de monitoring pour éviter de relayer les propos haineux. Aussi a-t-il souhaité la signature d’une charte pour les écrits non-violents.
Quant au second thème, sur « La presse en ligne face aux défis de l’Intelligence artificielle (IA) et les réseaux sociaux », le paneliste Lacinan Ouattara de rti.info a fait savoir que les enjeux sont au niveau de tous les médias. Aussi a-t-il averti qu’avec l’IA, les journalistes sont plus exposés aux Fake news. « Le défi c’est la formation. On ne s’est pas adapté en termes de compétences », a-t-il déclaré. Pour le paneliste, il faut revenir aux fondamentaux que sont les sites d’information en prenant en compte les contenus.
« Repanser un autre modèle économique, les contenus éditoriaux. Il faut se former », a propos Lacinan Ouattara pour qui, il faut mutualiser les technologies, les compétences. A en croire le paneliste, il est temps de créer des cellules d’expérimentation dans les rédactions. « L’IA ne remplace pas le travail du journaliste. « L’IA menace le journaliste non préparé et non le journalisme », a-t-il affirmé.
Il faut noter que ces formations étaient destinées aux patrons des médias en ligne, à leurs collaborateurs… Ce séminaire a vu l’accompagnement de plusieurs partenaires dont le Conseil du coton et de l’anacarde, de l’IPS-CNPS, l’IPS-CGRAE, et la Sotra. Il était placé sous le haut patronage du président du CESEC, docteur Eugène Aka Aouélé.
Benoît Kadjo