Du 15 au 17 mai 2025 se tiendra, à la maison N’Zassan, dans la commune de Treichville, la 8e édition du Festival international du dessin de presse et de la bande dessinée dénommé ‘‘Cocobulles’’. Cette édition 2025 de ce festival organisé par l’association Tache d’Encre, regroupant des dessinateurs de presse et de bande dessinée en Côte d’Ivoire présidée par Zohoré Lassane, patron de Gbich, a pour thème « Des dessins contre l’infox pour une élection pacifique. »
Plusieurs activités sont prévues à cette 8e édition de Cocobulles. Ce sont entre autres des expositions de bandes dessinées et dessins de presse, ateliers de formation, dédicaces, concours, conférences débats, ventes d’ouvrages, workshop, réalisations de fresques, espaces d’enfants…
Aussi, il est annoncé la participation de dessinateurs internationaux et nationaux de renom. Cet sont PIET (France), Dlog (Tunisie), Cédric Quenum (Bénin), ZEKID (Congo), Main de Dieu (Burkina Faso). Au niveau de la Côte d’Ivoire, seront présents les dessinateurs Zohoré Lassane, Illary Simplice, Carlos Guédégou, T. Gbalin, Atsain Désiré, Sérayé, Konan Mozou et bien d’autres.
Pour les organisateurs, Cocobulles se déroule tous les deux ans en Côte d’Ivoire. Il attire de plus en plus les artistes du monde entier et bénéficie de la couverture médiatique de tous les grands médias nationaux et internationaux présents en Côte d’Ivoire.
Cette édition a été placée sous le haut parrainage du ministre ivoirien de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, sous l’égide de la ministre de la Culture et de la francophonie, Françoise Remarck et sous la présidence effective du maire de la commune de Treichville, le ministre François Albert Amichia.
Il faut noter que la première édition de Cocobulles a eu lieu en 2001 dans la ville balnéaire Grand-Bassam à 20 km de la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Elle a été suivie de la 2e édition en 2003 dans la même ville classée patrimoine de l’Unesco. Après la 3e édition en 2007, qui a été délocalisée à Abidjan, au Palais de la culture de Treichville, pour des raisons de crises sociopolitiques successives, il y a eu 10 ans de non activité. Finalement, la « résurrection » de Cocobulles a eu lieu en 2017.
Benoît Kadjo
