Le Ministère de la Construction du logement et de l’urbanisme (MCLU) a, le mardi 26 mars 2025, organisé, sous la houlette de sa Direction de la communication et des relations publiques (DCRP), la deuxième édition de la Matinale du bâtir. C’était à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), dans la commune du Plateau.
A cette occasion le principal orateur Célestin Koalla, directeur général du logement et du cadre vie du MCLU avait à ses côtés Cheick Koné et Ousmane Coulibaly, respectivement directeurs de la communication et des relations publiques et du guichet unique du foncier…
A la question de savoir la différence entre les deux programmes, c’est à dire le PPCLSE et le PU, Célestin Koalla a expliqué que le PPCLSE sur les 150.000 logements sociaux porte essentiellement sur l’accès direct à la propriété. Le directeur général du logement et du cadre de vie a par la suite confié qu’avec le programme présidentiel les Ivoiriens étaient sollicités à prendre des crédits hypothécaires afin d’avoir un logement social dont le coût varie entre 12 millions 500 FCFA et 23 millions FCFA.
Il a mentionné que la différence fondamentale entre le premier et le second programme est que dans le Programme d’urgence le gouvernement va en location-vente. A en croire l’orateur, ici le mode de commercialisation change. Aussi la deuxième différence poursuit-il est que désormais l’implication de l’État devient davantage plus forte. « Puisse que c’est quand même 13 milliards d’emprunts directs qui ont été fait auprès de certains bailleurs telle que la BOAD pour lancer 25.000 logements d’urgence », a-t-il résumé.
Parlant des acquis en ce qui concerne le programme des 150.000 logements, le Célestin Koalla a avancé qu’à ce jour 40.000 logements avaient été construits. « Vous avez vu depuis 2016, les différents premiers ministres de notre pays se sont succédés sur les différents chantiers pour remettre les clefs aux Ivoiriens. La dernière remise de clefs date de février 2025 où le ministre Bruno Koné a accompagné son excellence Beugré Mambé sur les différents sites de Grand-Bassam, Bingerville, Locodjro… », s’est-il enthousiasmé.
Sur ce même sujet, il a également recouru au démarrage effectif des chantiers de la BAE ( Yopougon) et de PK 24 (Akoupé-Zeudji), sites pour la mise à exécution du PU. La preuve matérielle selon le collaborateur de Bruno Koné est que le gouvernement est allé au-delà du discours politique. « Vous pouvez vous rendre aujourd’hui à PK 24, vous allez voir l’installation du chantier des logements sociaux qui a démarré », a-t-il déclaré.
L’objectif, a confié le directeur général du logement et du cadre vie, est que l’on puisse satisfaire 70% des ivoiriens dans le secteur qui ne sont pas bancarisés. « En termes de perspectives on ambitionne de loger tous nos frères, nos concitoyens qui sont dans le secteur informel qui ont un garage, une menuiserie, un magasin, un salon de coiffure etc. », a-t-il promis.
Cheik Koné, directeur de la Communication et des relations publiques au MCLU a, également pris la parole pour expliquer la raison de l’existence de la Matinale du bâtir. « Nous voulons apporter des clarifications sur les différences fondamentales entre le Programme présidentiel de construction de logements sociaux économiques et le Programme d’urgence des 25 000 logements », a fait savoir Cheick Koné.
Le directeur de la Communication du MCLU a dit qu’il était surtout question, à travers ce rendez-vous, d’expliquer les enjeux des deux programmes, sensibiliser sur les risques d’arnaques de certains programmes immobiliers et « détailler la sempiternelle question de modalités de remboursement des usagers. »
Il faut, par ailleurs, noter que certaines entreprises immobilières réputées pour leur sérieux dans le domaine ont été distinguées, en marge de cette deuxième édition de la Matinale du bâtir. Il s’agit entre autres de KAYDAN Group, SabLux, SHM.
Hélène Aka