topheader

Affaire AREEBO : Menaces, intimidations et peur à Bonoua

La ville de Bonoua a besoin de plus de développement.
26
S'inscrire à la newsletter

- Advertisement -

Listen to this article

Les sites d’information justeinfos.net et ledemocrateplus.net ont indiqué dans leurs colonnes, il y a quelques jours que l’Association Régionale d’Expansion Economique de Bonoua traversait actuellement une crise de bicéphalisme au niveau de sa présidence. Il s’agit de M. Oba Jean faisant partie du bureau sortant ayant fait plus de 20 ans au pouvoir avec ledit bureau dont il était vice-président et dont la génération est forclose qui serait dans le faux qui serait à couteau tiré avec le ministre Faustin Kouamé, le président consensuel, légal et légitime, désigné par la génération Noudjou actuellement au pouvoir à Bonoua, et les Man, l’autorité traditionnelle de Bonoua ayant habilité à choisir le président de l’AREEBO.

Cette affaire serait déjà au Tribunal de Grand-Bassm. Car le président officiellement reconnu, le ministre Faustin Kouamé aurait ester une action en justice contre M. Oba Jean et l’ancienne équipe dirigeante qui aurait organisé une Assemblée générale le 08 août 2021 pour asseoir un nouveau bureau exécutif de l’AREEBO. Alors qu’auparavant devant autorité traditionnelles (les Man), le Roi de Bounoua, toutes les entités de la population de Bonoua, cet ancien bureau avait officiellement annoncé son départ de la tête de l’AREEBO au cours d’une grande réunion dans la Cour royale de Bonoua. Après notre article, selon nos sources une réunion a eu lieu chez le président Faustin Kouamé le 6 septembre 2021 à Bonoua. Elle a été convoquée par les Noudjou qui ont demandé à rencontrer le président en exercice à eux désigné, le ministre Faustin Kouamé.

Au cours de ce conclave qui aurait duré de 15h à 18h, les représentants des Noudjou aurait demandé au président Faustin Kouamé, lui-même de la même génération, de se mettre à la disposition du ‘‘président’’ Oba Jean qui aurait été investi par l’ex-président de l’AREEBO, M. Aholi Paul, qui aurait perdu sa qualité de président de l’AREEBO depuis 20 ans. Aussi, l’un des sujets qui aurait été abordé à cette réunion est que les auteurs de cette réunion auraient également demandé au président Faustin Kouamé de retirer sa plainte déposée contre l’ex-président de l’AREEBO, Aholi Paul et Oba Jean.

La première proposition faite par les Noudjou, au président Faustin Kouamé de se mettre à la disposition de Oba Jean et son nouveau bureau, qui serait dans le faux, aurait suscité une réaction sans ambages.  Le président Kouamé Faustin, avocat international, homme de droit par excellence, aurait signifié à ses interlocuteurs du jour que le bon sens aurait voulu que cette demande des Noudjou se fasse dans le sens contraire. Car c’est l’actuel bureau de Oba Jean qui serait dans le faux. Est-il vraiment raisonnable, en se référant au bon sens que, même en dehors de Bonoua  et en toute circonstance, qu’une telle demande soit formulée à l’adresse d’un président consensuel, statutaire, légal et légitime lui demandant de se mettre à la disposition d’un bureau ou d’un président qui a perdu toute ses qualités ? La réponse est bien sûr connue.

Quant au second point à l’ordre du jour, à savoir celui du retrait de la plainte déposée par le président Faustin Kouamé, le bureau sortant et Oba Jean, le ministre Faustin Kouamé, dans sa position de président statutaire aurait indiqué à ces interlocuteurs que dans tous les cas, quand la justice est saisie dans une affaire, le retrait de la plainte est subordonnée à un accord de bon sens produit par les deux parties dûment signé. Afin d’éviter toute versatilité d’une des parties. Ou d’éviter que l’une des parties se dédise à la moindre tentative et moindre friction. Le ministre Faustin Kouamé n’entend-t-il pas lâcher du lest ? Pour en savoir plus sur cette action en justice, nous avons tenté de le joindre. Mais il a souhaité par personne interposée que nous nous adressions à d’autres personnes pour les informations.

Que se passe-t-il vraiment pour que les Noudjou prennent une telle initiative en allant voir unilatéralement le président que, eux-mêmes, ont choisi, issus de leur génération au pouvoir, en lui demandant de se mettre à la disposition d’une génération et d’un bureau forclos qui n’avaient pas fait de bilan durant plus de 20 ans de pouvoir ? Selon nos sources, des pressions, des intimidations d’enlèvements de la chaise de famille à la cours royale de Bonoua qui serait une sorte de bannissement pèseraient sur les responsables coutumiers qui ne signeraient pas une certaine pétition qui circulerait en ce moment à Bonoua au profit du nouveau bureau de Oba Jean considéré comme illégal et l’ex-bureau sortant de Aholi Paul traduit en justice par le président Faustin Kouamé.

Jusqu’où ira donc cette affaire ? Les deux parties trouveront-elles un terrain d’attente pour éviter cette action en justice qui si l’on n’y prend garde pourrait ternir l’image de l’AREEBO qui est un instrument de développement au profit des populations de Bonoua ? Où sont également passés les élus et autorités de l’Etat dont l’intervention est attendue pour mettre fin à cette autre guéguerre qui met encore une fois de plus Bonoua au banc des accusés comme étant une localité friande de conflits ? Chacun doit mettre un peu d’eau dans son vin afin de revenir à la raison. Aussi, ne dit-on pas que la loi est faite pour être appliquée ? Affaire à suivre.

Ange Dinaoulê

- Advertisement -

- Advertisement -