La violence à l’encontre des femmes est un grand problème de santé publique et une violation majeure des droits de la femme. L’ong Vivre Sans violence, membre, du CNF-CI a commandité une étude sur la période d’avant et pendant l’urgence sanitaire liée à la Covid-19 à partir de janvier 2020. Il ressort de cette étude, un accroissement des cas de VBG de 60,42% sur la période de mi-mars à juillet 2020 comparativement à la période de janvier à la première moitié de mars 2020 et d’août 2020, ce qui montre bien l’effet négatif des restrictions liées à la CIVID 19 sur le nombre de cas VBC.
Boussou Bintou Coulibaly, coordinatrice de la coalition nationale des femmes de Côte d’Ivoire a déclaré que WANEP a fait plusieurs formations de ce genre surtout à l’intérieur de la Côte d’ Ivoire. « Nous avons fait plusieurs actions de solidarités mais aussi les causeries débats pour comprendre le vécu de ces femmes. Les femmes que nous avons rencontrées à l’intérieur sont venues à Abidjan pour se faire former sur les violences basées sur le genre et je crois qu’elles sont vraiment outillées sur la question », dit-elle.
Achi Blandine, chargé de programme genre et santé à l’ong ONEF (Organisation Nationale pour Enfant, la Femme et la famille) et membre de la CNF-CI a indiqué que cette formation est faite pour avoir une référence des femmes victimes de violences. Selon elle, WANEP a formé des jeunes gens et filles sur la violence basée sur le genre ainsi que les dispositions à prendre.
« Nous avons habitude de constaté que à cause de nos religions, coutumes et familles que les VBG sont réglés à l’amiable, cela est une erreur. Le violeur doit être poursuivi et puni par la loi », précise-elle. Cecile Ahouma Kouassi, présidente de l’organisation pour la formation de l’entreprenariat en Afrique (OPEIF Afrique) a dit qu’elle vient d’avoir une formation capitale qui va servir par ailleurs aux femmes du Lodjiboua.
Moussa Camara