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Education nationale : ce que le MIACI demande au président Ouattara pour les instituteurs adjoints

Le SGN du MIACI, Armel Yavo.
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Le Mouvement des instituteurs adjoints de Côte d’Ivoire (MIACI), par la voix de son premier responsable, Armel Yavo, entouré des membres de son bureau exécutif national a animé une conférence de presse pour interpeller les autorités ivoiriennes sur certaines situations dont sont victimes les instituteurs adjoints. C’était le samedi 30 mars 2024 dans la commune de Yopougon.  

« Décider pour moi sans moi, c’est décider contre moi », indique une maxime. C’est pour éviter d’être victime de cette maxime que le MIACI a pris l’engagement, le samedi dernier, de s’adresser aux journalistes dans la commune de Yopougon.

En effet, le secrétaire général national (SGN) du MIACI pour qui son organisation syndicale et ses membres ne sont animés que d’un seul et même désir qui est « la dynamisation du profil de carrière professionnelle des instituteurs adjoints », ont décidé de prendre leur destin en main. Il s’agit de s’exprimer en leur propre nom.

Ainsi, pour Armel Yavo, les instituteurs adjoints sont victimes d’injustices flagrantes. « Au niveau de l’Education nationale, les enseignants de catégorie B et A, bénéficient déjà de concours exceptionnels et aussi de plusieurs concours professionnels à l’exception des instituteurs adjoints qui n’ont jamais bénéficié de ces concours. Et aussi, le nombre de place pour devenir instituteurs ordinaires est peu », a dénoncé le SGN du MIACI.

Ce dernier a dit donc plaider auprès du président de la République, Alassane Ouattara, à travers la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, afin que ce concours exceptionnel soit organisé en faveur des instituteurs adjoints. S’agissant de l’insuffisance actuelle du nombre de place pour devenir instituteur adjoint, Armel Yavo a également plaidé pour une augmentation conséquente des places. Il souhaite donc que pour combler le vide, que le nombre de place réservée aux instituteurs adjoints pour devenir instituteurs ordinaires passe désormais à cinq mille (5 000).

En plus de la satisfaction de ces deux revendications que le MIACI appelle de tous ses vœux dans un cours terme, il demande également la rétrocession du concours professionnel Instituteur communément appelé « Cap long » en examen pédagogique organisé par la DECO comme par le passé.

Et enfin, la suppression du concours du CAFOP avec le diplôme du BEPC. Parce que le MIACI dit être attaché au relèvement de la qualité du recrutement des instituteurs au critère BAC afin de donner à l’école ivoirienne sa qualité de temple du savoir. Armel Yavo a, par ailleurs, appelé à une solidarité syndicale. Car selon lui, les résolutions prises depuis 2019 au séminaire de Grand-Bassam, en faveur des syndicats du Ministère de l’Education nationale y compris le concours exceptionnel de promotion des instituteurs adjoints sont restées jusque-là dans les tiroirs.

Benoît Kadjo

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